Le prix des propriétés démontrera une résilience extraordinaire à l’échelle nationale en 2020

Selon l’Étude sur le prix des maisons et les prévisions du marché de Royal LePage, le prix de l’agrégat des propriétés au Canada devrait demeurer remarquablement stable au cours de la pandémie causée par la COVID-19.

Scénarios prévisionnels quant au prix des maisons pour 2020: la durée de la pandémie sera déterminante

Si les restrictions d’éloignement physique sévères obligeant les gens à rester chez eux dans le cadre de la lutte contre la COVID-19 sont relâchées au cours du deuxième trimestre, on s’attend à ce que les prix demeurent relativement stables jusqu’à la fin de 2020, la valeur de l’agrégat d’une résidence canadienne connaissant une modeste croissance de 1,0 % d’une année sur l’autre pour se chiffrer à 653 800 $. D’autre part, si les restrictions actuelles restaient en place jusqu’à la fin de l’été, l’incidence négative sur l’économie pourrait entraîner une baisse du prix des propriétés de 3,0 % (627 900 $) d’une année sur l’autre. En décembre 2019, Royal LePage prévoyait que le prix de l’agrégat des propriétés au Canada augmenterait de 3,2 % d’ici la fin de 2020. En raison de la COVID-19, la croissance prévue des prix a été revue à la baisse de près de 70 %, par rapport à la prévision de référence de Royal LePage. 

« L’incidence de la COVID-19 sur l’économie du Canada est forte et soudaine en raison des congédiements rehaussant le taux de chômage partout au pays. Bien qu’il soit triste de constater que les plus jeunes ou des travailleurs à temps partiel ont été le plus touchés, pour l’industrie du logement, l’incidence de ces pertes d’emploi dites temporaires devrait rester modeste puisque ces groupes sont beaucoup moins susceptibles de vendre ou d’acheter des propriétés, indique Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. Selon notre expérience en période de récession ou de ralentissement du domaine immobilier, nous ne nous attendons pas à voir une très grande variation sur les prix d’une année sur l’autre en 2020. Les déclins du prix des maisons se produisent lorsque le marché affiche un faible volume de vente tandis que l’inventaire s’accumule. Pour le moment, l’inventaire national des propriétés sur le marché est très bas, ce qui convient au faible volume de vente, lequel se justifie par les restrictions gouvernementales obligeant les gens à rester chez eux. »

« Il est facile d’associer par inadvertance une poignée de transactions conclues à des prix moindres à une réinitialisation de la valeur des résidences de l’inventaire à l’échelle nationale. Les ventes forcées qui se produisent pendant une crise économique constituent une faible indication de la valeur des biens immobiliers », indique M. Soper.

Au premier trimestre, le prix de l’agrégat des propriétés au Canada a affiché une hausse de 4,4 % pour atteindre 655 276 $. En examinant le marché par type de propriété, le prix médian d’une maison à deux étages a fait un bond de 5,1 % comparativement à la même période l’année dernière pour se chiffrer à 770 005 $, tandis que ceux d’une maison de plain-pied et d’un appartement en copropriété ont augmenté de 2,1 % et de 4,4 % pour se fixer respectivement à 541 040 $ et 493 917 $. Les données analysées comprennent à la fois celles des propriétés du marché de la revente et celles des nouvelles constructions, lesquelles sont fournies par la société soeur de Royal LePage, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, une société d’évaluation canadienne de premier plan.      

Accédez au tableau de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage du premier trimestre 2020 (à travers les 64 plus grands marchés canadiens) : rlp.ca/prixdesmaisons

Prévisions du marché de Royal LePage : rlp.ca/previsions2020

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